Christophe Guilluy
géographe
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Christophe Guilluy est un géographe qui travaille à l'élaboration d'une nouvelle géographie sociale. Spécialiste des classes populaires, il a théorisé la coexistence de deux France : la France des métropoles et la France périphérique.
Christophe Guilly est consultant auprès de collectivités locales et d’organismes publics.
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La France périphérique - Comment on a sacrifié les classes populairesFlammarion - 192 pages - 18 € Paru le : 17/09/2014 Désormais, deux France s'ignorent et se font face : la France des métropoles, brillante vitrine de la mondialisation heureuse, où cohabitent cadres et immigrés, et la France périphérique des petites et moyennes villes, des zones rurales éloignées des bassins d'emplois les plus dynamiques. De cette dernière, qui concentre 60 % de la population française, personne ne parle jamais. Laissée pour compte, volontiers méprisée, cette France-là est désormais associée à la précarité sociale et au vote Front national. |
9 Octobre 2010 196 pages Isbn : 978-2-84941-201-5 Des banlieues aux zones rurales, des métropoles aux petites villes, dans quel état se trouvent les couches populaires, après vingt ans de mondialisation ? Dans Fractures françaises, Christophe Guilluy nous propose une leçon inédite de géographie sociale. S'appuyant sur sa discipline, il révèle une situation des couches populaires très différente des représentations caricaturales habituelles. Leur évolution dessine une France minée par un séparatisme social et culturel. |
Atlas des nouvelles fractures sociales : Les Classes moyennes oubliées et précarisées15 septembre 2004 de Christophe Guilluy (Auteur), Christophe Noyé (Auteur) |
Atlas des fractures françaises - Les fractures françaises dans la recomposition sociale et territorialeL'HarmattanParu le : 14/09/2000 .
Loin de se résumer à la crise de certains quartiers populaires, les fractures sociales et territoriales structurent l'espace français au rythme des mutations socio-économiques et urbaines. Les fractures françaises ne se réduisent pas à la vision caricaturale d'une société divisée entre des " inclus " et des " exclus ", entre des quartiers populaires à la dérive et des quartiers huppés en voie de désolidarisation. L'atlas des fractures françaises souligne les limites d'une thématique de l'exclusion qui occulte en partie la question sociale ; le bilan mitigé de la politique de la ville n'étant que le reflet de cette impasse politique. L'ouvrage suggère au contraire la proximité sociale, et parfois territoriale, des classes populaires et moyennes qui subissent prioritairement les nouvelles mutations socio-économiques et l'insécurité sociale qui en résulte, tandis que les couches supérieures creusent l'écart en bénéficiant fortement de la nouvelle organisation de la société. La recomposition sociale et territoriale se réalise donc aujourd'hui plus par un accroissement des inégalités entre des catégories supérieures tentées par des pratiques d'évitement que par le décrochage des plus démunis et la dérive de quartiers dits sensibles. Cette recomposition sociale est renforcée par une accentuation des disparités territoriales qui favorise prioritairement les métropoles. La dynamique des fractures socio-spatiales contribue à accélérer une recomposition politique marquée par une participation toujours moindre des catégories populaires à la sphère publique, et par l'apparition de nouvelles logiques politiques de plus en plus influencées par les territoires.
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I - Biographie Christophe Guilluy
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Né le 14 octobre 1964
Formation :
Diplômé de géographie urbaine de l'université de Paris I - Sorbonne.
Travaux :
Christophe Guilluy travaille depuis la fin des années 1990 à l'élaboration d'une nouvelle géographie sociale. Ses travaux en géographie sociale abordent les problématiques politiques, sociales et culturelles de la France contemporaine par le prisme du territoire. Il s'intéresse à l'émergence d'une « France périphérique » qui s'étend des marges périurbaines les plus fragiles des grandes villes jusqu'aux espaces ruraux en passant par les petites villes et villes moyennes. Il souligne que désormais 60 % de la population – et les trois quart des nouvelles classes populaires – vit dans cette « France périphérique », à l'écart des villes mondialisées. Avec le sociologue Serge Guérin, il a mis en avant les « retraités populaires » pour signifier que la majorité des ménages de retraités est formée d'anciens ouvriers, employés ou petits commerçants habitant dans le périurbain et dans des conditions modestes voire précaires.
2004 : Atlas des nouvelles fractures sociales, coécrit avec Christophe Noyé
2010 : Fractures françaises
Les livres de Christophe Guilluy connaissent un réel succès critique et plusieurs hommes politiques de droite comme de gauche reconnaissent s'inspirer des analyses de ce dernier essai.
Mai 2013 : Christophe Guilluy avance que « la France de la périphérie » se réfugie dans un vote protestataire. Selon lui, « il n'est pas politiquement correct de dire que la majorité des Français se sent en insécurité face à la mondialisation. L'ouverture des frontières aux biens et aux marchandises se traduit pour eux par la perte croissante d'emplois industriels et par l'augmentation du nombre d'immigrés. » La France « invisible » aux préoccupations des hommes politiques formerait 60 % de la population. Il oppose ainsi une bourgeoisie riche, vivant dans les centre des villes et profitant pleinement des effets du multiculturalisme et cette France des zones périurbaines où les tensions entre les communautés sont plus fortes, qui a une perception de la diversité et de l'immigration tout à faite différente. Cette différence de perception s'exprimant dans le vote de cette France « invisible » car selon lui « les questions identitaires comptent beaucoup dans les milieux populaires ».
27 Octobre 2013 : Un documentaire intitulé La France en face, réalisé par Jean-Robert Viallet et Hugues Nancy, diffusé sur France 2, est fortement inspiré de son livre Fractures françaises.
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II - Bibliographie de Christophe Guilluy
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- Comment une politique de rénovation peut aboutir à une déstructuration physique, sociale et sociologique d'un espace ? de l'ilôt XI à la ZAC des Amandiers : l'exemple de Ménilmontant, Mémoire de maîtrise de géographie urbaine sous la direction de MM. Damais et Grosse, Paris I, 1987
- Atlas des fractures françaises, Éditions L'Harmattan, 15 septembre 2000 (ISBN 978-2738493910)
- Atlas des nouvelles fractures sociales en France, Paris, Éditions Autrement, 2004, réédité le 9 mars 2006 (ISBN 978-2746708228) Cartes
- Fractures françaises , Bourin Éditeur, 21 octobre 2010 (ISBN 978-2849412015), repris en Champs Essais, Flammarion, en octobre 2013 (ISBN 978-2081289611)
- L'annuel des idées 2009, Bourin Éditeur, 19 février 2009 (ISBN 978-2849411148)
- Plaidoyer pour une gauche populaire : La gauche face à ses électeurs, Éditions Le Bord de l'eau, 24 novembre 2011 (ISBN 978-2356871404)
- « Les métropoles et la France périphérique. Une nouvelle géographie sociale et politique », Le Débat 2011/4 (no 166) Gallimard, 2011 (ISBN 978-2070135110)
- La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, Flammarion, septembre 2014.
- Le crépuscule de la France d'en haut - Flamarion, 2016
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III - Analyses de Christohe Guilly
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Le Figaro Magazine - 9 Septembre 2016 - sortie "Le crépuscule de la France d'en haut" Déclin des villes moyennes Après les campagnes et les petites villes, ce sont maintenant les villes de moins de 100.000 habitants qui sont touchés par la paupérisation
Dans les milieux populaires de tous les pays, personne ne veut devenir minoritaire dans son "village". Les bobos des mégapoles rêvent de larguer les périphéries Les maires de Paris et de Londres n'hésitent plus désormais à proposer de s'émanciper du cadre national. Dans une tribune commune, Anne Hidalgo et Sadiq Khan font ainsi l'apologie du dynamisme des villes globales et ouvertes qu'ils opposent à la léthargie des Etats-Nations, considérés comme le cadre du repli sur soi. Structurellement minoritaires, les partisans de l'ordre mondialisé prônent donc maintenant l'indépendance de leurs citadelles et l'abandon des périphéries populaires ! |
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Challenges 25 septembre 2014 - sortie de "La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires" L'espace péri-urbain subi « L’espace péri urbain subi » tel que le définit le géographe Laurent Chalard. « Leur localisation dans ces territoires est subi dans le sens où, si elles en avaient les moyens, ces populations habiteraient probablement en périurbain plus propre ou plus chic » . Classe moyenne inférieure (employés administratifs, ouvriers qualifiés, chauffeurs routiers ou techniciens) qui souhaitent accéder à la propriété, population qui se sont ainsi éloignées des villes-centres et des zones d’emplois les plus actives. Les cadres se concentrent dans le « péri urbain choisi », plus valorisé et plus proche des villes. Fragilité sociale des habitants du péri urbain subi :
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Le Figaro - Samedi 20 Juillet 2013 - page 20 - Interview de Christophe Guilluy par Albert Zennou Impact de la mondialisation sur les territoires La mondialisation a un impact énorme sur la recomposition des classes sociales en restructurant socialement et économiquement les territoires.
Les grandes métropoles mondialisées concentrent les classes supérieures et tous les pouvoirs de décisions. Les dynamiques d'embourgeoisement concernent d'abord les grandes métropoles, c'est à dire les territoires les plus dynamiques économiquement, ceux qui ont attiré le plus de catégories supérieures. Les grandes métropoles ont ainsi enregistré un processus de gentrification de l'ensemble de leur parc de logements privés, destiné hier aux catégories modestes et populaires. Ces métropoles mondialisées, qui accueillent aussi l'essentiel des flux migratoires dans les quartiers de logements sociaux, forment désormais les nouveaux bastions de la gauche. La ruralité et les villes moyennes ont perdu la maîtrise de leur destin. La majorité des catégories populaires se sont dispersées sur des territoires ruraux, dans de petites villes et des villes moyennes peu dynamiques. Dans ces territoires, la contestation s'exprime par l'abstention ou le vote FN. Si l'on regarde les tendances longues du vote des catégories populaires, il y a très nettement un divorce qui s'accentue avec les partis de gouvernement. Ces populations ont le sentiment que les choix économiques opérés par les gouvernements des trente dernières années (1983-2017) ne leur ont pas été favorables. Cette France périphérique, qui regroupe 60 % de la population française, recoupe la carte des plans sociaux. Dans ces espaces, lorsque l'emploi régresse, il n'y a à peu près aucune perspective d'amélioration. Déclassement social des classes moyennes des Trente Glorieuses De 1945 à 1975, la hausse du pouvoir d'achat et l'industrialisation de la France a permis la constitution d'une classe moyenne sur tout le territoire national. Aujourd'hui, cette France des classes moyennes est repoussée loin des centres de décision :
Ne cohabitant plus avec les classes populaires, la vision économique des élites se limite à leurs seuls intérêts Pour la première fois dans l'histoire de la France, les catégories populaires (ouvriers, employés, petits paysans, petits indépendants, retraités modestes) ne vivent plus là où se crée la richesse et où se concentrent les élites. Les classes populaires ne sont plus intégrées économiquement, donc culturellement et politiquement. Aujourd'hui, la vision économique des élites n'intègre plus l'ensemble de ces catégories modestes. Les corps intermédiaires ne jouent plus correctement leur rôle de protection des classes populaires. Les partis, les syndicats et, plus largement, les prescripteurs d'opinion n'ont désormais plus aucune prise sur les gens. C'est le signe d'un décrochage d'une partie du pays. Si l'on prend en compte l'exemple des Bonnets Rouges, la composition sociale de ce mouvement est inédite : elle englobe des routiers, des ouvriers, des petits patrons, des fonctionnaires.....Cela signifie que les corps intermédiaires ne jouent plus correctement leur rôle. La radicalité monte, mais il n'y a pas de conscience de classe, au sens marxiste du terme. En revanche, il y a une perception commune d'un modèle mondialisé considéré comme hostile. Il ne vous a pas échappé que ce phénomène ne se déroule pas à Rennes, Brest ou Nantes, mais bien dans la "France périphérique", celle des petites villes, des villes moyennes, des espaces ruraux et des territoires à l'écart de la dynamique des métropoles. Socles sociaux des partis politique
"Les Français, contrairement à ce que disent les élites, ont une analyse très fine de ce qu'est devenue la société française parce qu'ils la vivent dans leur chair. Cela fait trente ans qu'on leur dit qu'ils vont bénéficier, eux aussi, de la mondialisation et du multiculturalisme alors même qu'ils en sont exclus." Les revendications identitaires et culturelles ont remplacé les revendications sociales. Incapables de résoudre les problèmes sociaux qui touchent les classes populaires, les politiques instrumentalisent les revendications identitaires et culturelles. L'élection présidentielle de 2012 en est l'illustration :
Les territoires peuvent se réapproprier leur destin Il faut chercher des solutions directement sur ces territoires, et ce n'est pas impossible, notamment grâce à l'augmentation du niveau éducatif global. La matière grise est une réelle richesse pour cette France périphérique, elle permettra de réinventer le local. Les initiatives locales comme celles des "nouvelles ruralités" dessinent de réelles alternatives. |
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Le Figaro Magazine - 9 Septembre 2016 - sortie du livre "Le crépuscule de la France d'en haut" Déclin des villes moyennes : après les campagnes et les petites villes, ce sont maintenant les villes de moins de 100.000 habitants qui sont touchés par la fracture territoriale :
Dans les milieux populaires de tous les pays, personne ne veut devenir minoritaire dans son "village". Les bobos des mégapoles rêvent de larguer les périphéries : Les maires de Paris et de Londres n'hésitent plus désormais à proposer de s'émanciper du cadre national. Dans une tribune commune, Anne Hidalgo et Sadiq Khan font ainsi l'apologie du dynamisme des villes globales et ouvertes qu'ils opposent à la léthargie des Etats-Nations, considérés comme le cadre du repli sur soi. Structurellement minoritaires, les partisans de l'ordre mondialisé prônent donc maintenant l'indépendance de leurs citadelles et l'abandon des périphéries populaires ! . |
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IV - "France, Portrait social" de Jean-Michel Floch de l'INSEE
Note INSEE publiée le 19 Novembre 2014
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Les travaux de Christophe Guilluy sont fortement critiqués par une partie des classes privilégiées des grandes métropoles mondialisées, car ils remettent en cause leur vision politique et leurs privilèges. Ce négationnisme de la réalité d'une fracture territoriale entre les grandes métropoles mondialisées et les territoires périphériques s'appuie sur une étude de Jean-Michel Floch de l'INSEE.
En fait, malgré une approche réductrice, qui se limite aux seuls revenus et ignore les fractures économiques et démographiques, le contenu de cette étude de Jean Michel Floch vient plutôt confirmer les analyses de Christophe Guilluy.
Jean-Michel Floch reconnaît l'existence d'une fracture territoriale dans les aires urbaines de Paris et Lyon.
A Paris et Lyon, les CSP+ se concentrent dans la commune centre.
Ces deux agglomérations totalisent près de la moitié des CSP+ du pays. Elles constituent à elles seules une fracture territoriale au niveau national.
De Plus, Paris et Lyon sont les deux métropoles françaises les plus avancées dans la mondialisation et la nouvelle économie. Elles préfigurent ce que deviendront les autres grandes métropoles dans les années à venir.
Dans les métropoles universitaires, les CSP+ cohabitent avec d'importantes communautés étudiantes.
Dans les aires urbaines de Toulouse et Rennes Jean-Michel Floch avance que les revenus sont moins élevés dans la commune centre que dans la banlieue.
En fait, le revenu moyen de la commune centre n'a pas grand sens, car de riches CSP+ cohabitent avec une importante communauté étudiante. SI les étudiants n'ont pas le niveau de vie des CSP+, ils font partie du même monde sociologique et culturel.
La spéculation immobilière tend à chasser les étudiants hors du centre ville. Même avec une approche restrictive limité au seul critère du revenu, le processus de fracture territoriale est engagé à Toulouse et Rennes, même s'il a effectivement un délai de retard par rapport à Paris et Lyon.
Les CSP+ reviennent dans le centre ville des anciens fiefs socialistes
Historiquement, les communes de Marseille (Gaston Deffere), Lille (Pierre Mauroy puis Martine Aubry) et Strasbourg (Catherine Trautmann puis Roland Riess) ont été durant de longues décennies des fiefs du Parti Socialiste. Le clientélisme politique s'est traduit par une forte taxation des ménages les plus riches, qui ont quitté le centre ville, et la construction de nombreux logements sociaux pour recruter des électeurs. Ceci explique que dans ces aires urbaines les ménages les plus riches résident en périphérie et que le centre ville compte un grand nombre de ménages aux revenus modestes.
Mais là comme ailleurs, les CSP+ reviennent dans le centre-ville. Le processus de fracture territoriale est bien amorcé, même s'il n'en est qu'à ses débuts.
Dans les métropoles au bord de mer, les ménages les plus riches résident hors du centre ville
Dans les aires urbaines de Nice et Marseille les ménages les plus riches résident dans des villas en bord de mer. Il y a bien une fracture territoriale, mais inversée par rapport aux autres métropoles.
La réduction des dépenses publiques va aggraver la fracture territoriale
Jean-Michel Floch constate que les transferts sociaux (aides sociales, pensions de retraites) ont permis de réduire la fracture territoriale. Ce qui est vraie.
Mais, il ne précise pas que ces transferts sociaux ont été financés depuis 30 ans par la dette. Avec un taux d'endettement proche de 100 % et des taux d'intérêts qui vont repartir à la hausse, les intérêts de la dette publique vont devenir le premier poste de dépenses du budget de l'Etat.
De plus, avec une vision réductrice de la fracture territoriale limitée aux seuls revenus, il écarte dans son étude la fracture démographique et la fracture économique, avec la disparition de la petite industrie et le déclin de l'agriculture dans les territoires périphériques.
Non seulement la fracture territoriale, démographique et économique, est bien réelle. mais elle va s'accélérer avec la réduction des dépenses publiques qui vont créer une nouvelle fracture au niveau du pouvoir d'achat.