Enjeux
Recréer un écosystème viable pour les territoires périphériques
Réinventer un modèle agricole plus qualitatif, créateur de richesses et d'emplois
Baisser le coût du travail pour la cueillette saisonnière
Déclin de l'agriculture française faute d'emplois saisonniers compétitifs
L'Allemagne est devenu le 3eme exportateur mondial agricole, derrière les USA et les Pays-Bas.
La France, qui était la premier exportateur mondial en 2006, a été relégué au 4ème rang.
Si l'Allemagne est devenu un géant agricole, c'est en partie grâce l'autorisation de "petits boulots" payés en dessous du smic, qui est lui même plus faible qu'en France.
Inversement, la hausse du smic en France, le plus élevé au monde (60 % du salaire médian), a contribué au déclin de l'agriculture Française.
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Premier emploi sans qualification payé en dessous du smic
Pascal Lamy propose de payer en dessous du smic le premier emploi sans qualification, pour intégrer les jeunes sans formations au marché du travail. Cette mesure est socialement bien acceptée en Allemagne, du fait d'une forte culture de l'apprentissage et de la promotion tout au long de la vie active.
Dans une phase d'expérimentation, ces emplois payés en dessous du smic pourraient être autorisés pour les emplois saisonniers agricoles des jeunes sans qualification et chômeurs de longue durée. Sans pour autant toucher au smic nominal, l'agriculteur pourrait déduire une somme forfaitaire, fixée par les partenaires sociaux, pour frais de nourriture et d'hébergement.
Pour les chômeurs de longue durée, on pourrait envisager le maintient des allocations chômage, ce qui permettrait de légaliser une grande partie du travail au noir dans les régions agricoles. Le coût pour la collectivité serait nul par rapport à la situation d'aujourd'hui, où les chômeurs de longue durée sont à la charge des actifs, alors que les exploitants agricoles doivent faire appel à une main d'oeuvre étrangère faute de candidats français.
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Revenir aux 39 heures pour le premier emploi sans qualification
Michel Pépereau propose, dans le cadre de la formation en alternance et de l'apprentissage, de revenir aux 39 heures payées 35 heures pour le premier emploi des jeunes non qualifiés. La perte de pouvoir d'achat temporaire serait compensée par l'acquisition d'une véritable formation.
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