William G. Koeberlé
Président du CdCF, Vice président de la 3C, Administrateur, Conseil, Enseignant à la Sorbonne
Conseil du Commerce de France
HEC Paris
I - Biographie
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Formation
- 1974-1976 : IUT de Mulhouse - DUT, GEA finances et comptabilité
- 2002-2003 : HEC - MBA
Parcours professionnel
Depuis 2010 : Président de la Fédération Française de la Parfumerie Sélective
Depuis 2014 : Enseignant Université Paris 1 Panthéon Sorbonne - Master 2 Stratégie Commerciale & Politique de Négociations
Depuis Juin 2015 : Président de la Fédération Européenne des Parfumeurs Détaillants - Düsseldorf (Allemagne)
Depuis Octobre 2015 : Premier vice-président de la Commission de Concentration du Commerce
Depuis Juin 2016 : Président du Conseil du Commerce de France
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II - Analyses de William G. Koeberlé
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source fashionnetwork.com - 9 Novembre 2017 William Koeberlé : "La désertification ne touche pas que le commerce de ville" Ne pas opposer commerce de centre-ville et périphérie, car la vacance commerciale se développe aussi en périphérie. Certains maires ont fait une erreur en refusant d'installer des parkings pour des raisons esthétiques ou des règles d’urbanisme imposant de ne pas toucher aux surfaces des cellules en rez-de-chaussée. Densifier l'offre dans les centre-ville où le chiffre d'affaires des commerces abaissé. Une étude Arthur Loyd dit que 82 % des emplois créés ces dernières années l’ont été dans les principales métropoles. Les autres villes n’ont eu, ici ou là, que quelques bribes, ce qui veut dire globalement que le problème n’est plus le commerce de ville ou de périphérie, mais la place des villes moyennes dans notre pays. Cela pose des questions sur l’industrialisation, l’installation des médecins et de services publics en périphérie… Ce n’est pas mon débat, mais on observe depuis quelques années une véritable fracture territoriale, avec des villes moyennes qui ont perdu leur attractivité. Le commerce n’est que le symptôme d’un problème d’urbanisation à l’échelle de la France. Créer les conditions pour une concurrence équitable entre internet et les magasins. Aujourd’hui, vous avez un commerce numérique qui ne paie quasiment aucune charge locative et foncière. Et je ne parle pas là que des Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon), qui ont profité des règles fiscales pour optimiser leur niveau d'imposition et dont il est bon que le gouvernement commence à s’occuper. L’assiette fiscale basée sur les surfaces de vente n’est plus en ligne avec le monde économique actuel. Il faut la revoir. Aider les commerçants à être dans l’omnicanalité. |