Stratégie commerciale
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La crise du commerce en magasin s'étend au commerce de périphérie, ce qui nécessite de mettre en oeuvre de nouvelles stratégies commerciales.
La stratégie commerciale d'un bassin de vie dépend de la dynamique de son territoire, de sa spécificité et de son taux d'équipement commercial.
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I - La crise du commerce en magasin
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1.1 - Baisse du retour sur investissement du secteur
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Une trop forte intensité concurrentielle et la baisse du pouvoir d'achat ont provoqué une baisse des prix.
La multiplication des ouvertures de magasins et la concurrence du e-commerce provoquent une baisse de la fréquentation en magasin et du chiffre d'affaires au m2.
Les enseignes sont contraintes d'investir dans le numérique pour conserver leurs clients, mais la rentabilité du e-commerce reste faible (pression à la baisse des prix, coût élevé des livraisons individuelles, trop de retours).
Les loyers augmentent alors que le chiffre d'affaires au m2 baisse.
Les clients se sont habitués à toujours plus de services.
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1.2 - La vacance commerciale s'étend à la périphérie
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Avant la crise de 2008, la désertification commerciale ne concernait que les centre-ville historiques.
La crise financière de 2008, puis la crise des dettes souveraines de la zone € ont provoqué une baisse du pouvoir d'achat, alors que les surfaces commerciales et le e-commerce ont continué de croître à un rythme rapide. La baisse du chiffre d'affaires au m2 touche l'ensemble de l'appareil commercial et les commerces de périphérie connaissent à leur tour une hausse de la vacance commerciale.
Source fashionnetwork.com - 25 Juin 2018 - Marion Deslandes La fréquentation des enseignes s’érode inlassablement en France La différence de performance selon les emplacements des commerces tend à s’estomper : si en 2015 et 2016, les centres-villes décrochaient davantage que les centres commerciaux, l’évolution a été identique entre les deux types de sites en 2017 et sensiblement la même en 2018 (entre -4,5 et -5,5 %). Une chose est sûre, les très grandes villes résistent mieux que les plus petites. |
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1.3 - Les causes de la crise du commerce
La baisse du pouvoir d'achat
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La hausse des loyers a appauvrit l'offre
La hausse des loyers a fait disparaître le commerce indépendant dans les centre-villes et les centre-commerciaux. Dans toutes les villes d'Europe on trouve désormais les mêmes grandes enseignes internationales.
Dans les centre-villes, les cinémas historiques, les libraires historiques, ferment pour être remplacés par des grandes enseignes textiles ou de parfumerie.
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Concurrence d'internet
- La montée en puissance d'internet se traduit par un transfert de la vente en magasin vers la vente en ligne. Cet effet négatif sur la croissance des ventes devrait disparaître lorsque les ventes sur internet arriveront à maturité. Avec la stabilisation des parts de marché des canaux de distribution, les ventes en magasin devraient croître au même rythme que le marché.
- La montée en puissance d'internet se traduit aussi par une baisse de la fréquentation des magasins. Dans un premier temps, cette baisse de fréquentation est compensée par un taux de transformation plus élevé des visiteurs en acheteurs, car le repérage avant achat se fait désormais sur internet. Mais à terme, la baisse de fréquentation en magasin va affaiblir la pratique culturelle du shooping, les acheteurs perdant l'habitude de faire du shoping en magasin, alors que l'achat sur internet entrera de plus en plus dans les moeurs de l'ensemble de la population.
Source fashionnetwork.com - 25 Juin 2018 - Marion Deslandes La fréquentation des enseignes s’érode inlassablement en France La Fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos) l’atteste : la baisse de fréquentation des magasins de l’Hexagone s’impose comme une tendance de fond. Le baromètre mis en place avec la société Stackr dévoile un constat assez clair : depuis 2014, les boutiques françaises ont perdu de 25 à 30 % de leurs visiteurs. Ces douze derniers mois, la fréquentation des points de vente pilotés par les distributeurs spécialisés a ainsi reculé de 5,1 % en France. La baisse était de 4,2 % en 2017, une légère « amélioration » après des années 2016 (-6 %) et 2015 (-7,4 %) plus difficiles encore. « Le problème, c'est que nous ignorons où se trouve le creux de la vague et à partir de quand cette baisse va définitivement dégrader le modèle des enseignes », livre Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos. |
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Les surfaces commerciales augmentent plus vite que la demande
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L'affaiblissement des enseignes locomotives
Historiquement, ce sont les grands hypermarchés et les grandes enseignes de textile qui généraient les flux clients et irriguaient l'ensemble des autres commerces.
Les grands hypermarchés déclinent avec le retour d'une offre alimentaire de proximité et la montée en puissance des Grandes Surfaces Spécialisées.
Les magasins textiles subissent une forte érosion de leur clientèle avec l'accélération du déclin de leur marché depuis 2008 et la montée en puissance des achats en ligne.
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Les causes du déclin des centres villes
- Difficultés d'accès en voiture : La clientèle familiale des hypermarchés ne peut pas transporter les courses alimentaires de la semaine dans les transports en commun. La clientèle des magasins d'équipement de la maison ne peut pas emporter des meubles sans véhicule. La clientèle des magasins haut de gamme et des boutiques de luxe se déplace le plus souvent en voiture ou en taxi.
- Les règles d’urbanisme, en imposant de ne pas toucher aux surfaces des cellules en rez-de-chaussée, interdisent aux enseignes locomotives de s'implanter en centre-ville.
- Le manque de diversité commerciale : Contrairement à un centre commercial, les commerces de centre ville ne peuvent pas mettre en place une offre commerciale complète et cohérente. Un centre commercial adapte le prix des loyers au m2 en fonction des secteurs d'activité : les enseignes générant un fort trafic bénéficient d'un loyer moins élevé que les petites boutiques qui vivent du trafic généré par les enseignes locomotive. En centre ville l'offre commerciale est uniquement dictée par la capacité des enseignes à payer un loyer élevé : textile, parfumerie, optique. apple store, banques et assurances. L'offre est incomplète : pas de logique de services, absence des secteurs d'activité nécessitant de grandes surfaces (équipement de la maison), fermeture des librairies et des cinémas historiques lors du renouvellement du bail commercial.
- La baisse de la fréquentation des magasins de mode, seul secteur d'activité générateur de trafic en centre-ville.
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Les causes du déclin des villes moyennes
- Désindustrialisation, fermeture d'établissements publics (casernes militaires, hôpitaux publics .....), déclin de l'agriculture française.
- Déclin démographique et paupérisation provoquent un déclin du commerce dans son ensemble.
- Sur développement du commerce en périphérie des villes moyennes.
Déjà fragilisé comme dans toutes les autres villes, le commerce de centre ville atteint le point de rupture dans les villes moyennes, où la vacance commerciale se propage progressivement sur toutes les rues commerçantes secondaires. Dans les petites villes, c'est la rue principale qui voit fermer ses commerces les uns après les autres.
fr.fashionnetwork.com - 9 Novembre 2017 William Koeberlé : "Une étude Arthur Loyd dit que 82 % des emplois créés ces dernières années l’ont été dans les principales métropoles. Les autres villes n’ont eu, ici ou là, que quelques bribes, ce qui veut dire globalement que le problème n’est plus le commerce de ville ou de périphérie, mais la place des villes moyennes dans notre pays. Cela pose des questions sur l’industrialisation, l’installation des médecins et de services publics en périphérie… Ce n’est pas mon débat, mais on observe depuis quelques années une véritable fracture territoriale, avec des villes moyennes qui ont perdu leur attractivité. Le commerce n’est que le symptôme d’un problème d’urbanisation à l’échelle de la France." |
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Une gestion comptable des magasins qui a oublié le client
Source fashionnetwork.com - 23 Octobre 2017 - Godfrey Deeny Value Retail et Bicester Village : le secret de la réussite selon Desirée Bollier Désirée Bollier : "Les grands magasins américains pensaient que leurs clients étaient acquis. Ils disent tous que le numérique est leur pire ennemi. Mais ce n’est pas vrai : leur pire ennemi, c’est eux-mêmes. Il y a dix ans, ils ont décidé de tout miser sur la rentabilité et au lieu d’écouter leurs clients, ils se sont laissés guider par leurs comptables. Il n’y avait plus personne dans les boutiques physiques pour aider les clients, ni pour les encaisser. Et l’expérience est devenue simplement banale. Lorsque j’ai rejoint Scott Malkin chez Value Retail, nous voulions dévier le paradigme de la perception d’un outlet comme un endroit identifié low cost vers un concept qui ferait rêver Beverly Hills." |
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Les causes spécifiques aux magasins de mode
Les enseignes traditionnelles sont débordées par la multiplication des pressions concurrentielles :
- la vente sur internet
- les nouvelles enseignes low cost
- la montée en puissance des enseignes de sport sur le marché de l'habillement chaussures.
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II - La dynamique du territoire
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La dynamique d'un territoire dépend de sa croissance démographique, de la croissance de l'emploi et du chômage, de la croissance du pouvoir d'achat local.
Notre indice de fracture territoriale permet de positionner chaque bassin de vie par rapport à l'évolution de la moyenne nationale. La mise à jour annuelle de l'indice permet de savoir si cette fracture territoriale à tendance à s'accentuer, ou au contraire à se résorber.
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III - La spécificité du territoire
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Nous reprenons l'analyse de Jean Paul Delevoye, qui recommande d'accompagner la dynamique des territoires en tenant compte de leurs spécificités :
- potentiel d'activité économique
- potentiel résidentiel
- accueil des retraités
- potentiel touristique
- potentiel environnemental
- potentiel agricole
- potentiel éducatif
- ville administrative, hospitalière, militaire
- potentiel d'activité commerciale
Le potentiel commercial d'un territoire est la résultante de toutes ses autres spécificités. On ne peut pas définir une stratégie commerciale sans avoir au préalable mesuré la dynamique du territoire et ses spécificités.
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IV - Stratégies commerciales
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4.1 - Stratégie de résistance
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Dans les territoires en déclin, la réduction de la fracture territoriale nécessite des changements structurels, dont les résultats mettront du temps à se concrétiser.
Il reste possible de mettre en oeuvre une stratégie de résistance commerciale, pour rendre viable le maintient des commerces de proximité indispensables.
- Regrouper les commerces alimentaires, la librairie-papeterie, la pharmacie, la Poste, la halle marché sur étalage, l'office du tourisme .... pour créer un point de centralité et créer des synergies entre les différentes clientèles.
- Doter ce point de centralité commerciale d'un nombre de places de parking suffisant.
- Sécuriser ce point de centralité commerciale avec des caméras aux différents points d'accès.
- Ce point de centralité commerciale doit être visible et facilement accessible.
- L'investissement public doit se concentrer dans l'acquisition des locaux commerciaux, pour garantir l'accessibilité des loyers et la diversité commerciale.
- La gestion et la location des locaux doit être faite par une agence immobilière spécialisée dans ce type d'activité, sélectionnée par appel d'offre, selon un cahier des charges garant de la viabilité des exploitants sur le long terme.
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4.2 - Stratégie de reconquête
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Dans les bassins de vie subissant une forte évasion commerciale vers un pôle commercial régional, il est possible de reconquérir le commerce de proximité.
Face à la puissance d'un pôle commercial régional, il faut se doter des mêmes avantages comparatifs, tout en se concentrant sur l'offre de proximité indispensable.
- Concentration et diversité de l'offre
- Visibilité
- Accessibilité, avec le nombre de places de parking nécessaire et un parking gratuit durant une heure
- Sécurité des commerces
- Modernité : mettre les locaux aux nouvelles normes commerciales, restructurer les bâtiments pour créer des surfaces plus grandes.
L'argent public doit se concentrer sur l'amélioration de l'environnement commercial
- Rénovation des axes routiers, pour rendre les commerces plus accessibles. La concentration des commerces en un seul pôle permet de limiter ce type d'investissements.
- Mobilier urbain
- Création de places de parking sur site, ou à proximité du pôle commercial.
- Station taxi sur site
- Achats de locaux, ou incitations fiscales, pour la modernisation et l'agrandissement des surfaces commerciales.
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4.3 - Stratégie de rééquilibrage
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Dans les bassins de vie où le commerce de centre ville s'explique par le sur-équipement du commerce de périphérie, il est possible de mettre en oeuvre une stratégie de rééquilibrage.
- Le SCOT doit freiner le développement commercial en périphérie et favoriser celui de centre ville.
- Gérer le commerce de centre ville comme un centre commercial, avec une diversité de l'offre et des animations.
- Accessibilité des commerces de centre ville, avec le nombre de places de parking nécessaire et un parking gratuit durant une heure
- Sécurité des commerces et des clients
- Modernité : mettre les locaux aux nouvelles normes commerciales, restructurer les bâtiments pour créer des surfaces plus grandes.
L'argent public doit se concentrer sur l'amélioration des mobilités et de l'environnement commercial
- Densifier les mobilités alternatives à l'automobile : bus, tramway, vélo
- Animateur de centre ville
- Rénovation des axes routiers, pour rendre les commerces plus accessibles. La concentration des commerces en un seul pôle permet de limiter ce type d'investissements.
- Mobilier urbain
- Création de places de parking sur site, ou à proximité du pôle commercial.
- Station taxi sur site
- Achats de locaux, ou incitations fiscales, pour la modernisation et l'agrandissement des surfaces commerciales.
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4.4 - Stratégie de développement commercial
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Dans les bassins de vie en forte croissance démographique, ou dans les bassins de vie touristiques, il est possible de poursuivre le développement commercial pour accompagner la croissance des potentiels de consommation.
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V - Rétablir une concurrence équitable entre la vente sur internet et la vente en magasin
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fr.fashionnetwork.com - 9 Novembre 2017 William Koeberlé : "La désertification ne touche pas que le commerce de ville" William Koeberle : "Si on veut du commerce physique, en centre-ville ou en périphérie, il faut créer les conditions pour une concurrence équitable. Aujourd’hui, vous avez un commerce numérique qui ne paie quasiment aucune charge locative et foncière. Et je ne parle pas là que des Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon), qui ont profité des règles fiscales pour optimiser leur niveau d'imposition et dont il est bon que le gouvernement commence à s’occuper. L’assiette fiscale basée sur les surfaces de vente n’est plus en ligne avec le monde économique actuel." |
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VI - Réinventer la vente en magasin
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Pour redonner envie aux consommateurs de revenir dans les magasins, il faut travailler sur :
- La fluidité
- Le choix des produits
- La relation client
Dans le monde d'internet, le client n'accepte plus ni le produit manquant, ni l'attente en magasin.
Le magasin peut faire la différence par son travail sur la sélection des produits, le conseil et une théâtralisation de l'offre qui procure une forte expérience au client.
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6.1 - Faire disparaître les files d'attente devant les caisses
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Le vendeur peut encaisser les paiements par carte bleue pour éviter au client de faire la queue à la caisse.
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6.2 - Fin des ruptures de stocks en magasin
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Source fashionnetwork.com - 6 Juillet 2018 Depuis 2013, des tablettes dans les magasins ETAM permettent la vente d’articles non présents en rayon, un support qui permet à l’enseigne de générer 7 % de revenus supplémentaires. « On ne peut plus se permettre de dire en magasin à une cliente ‘désolé je n’ai pas ce produit’, argue Laurent Milchior. Notre concept Undiz Machine fonctionne aussi très bien sur une petite surface de vente. Des tubes propulsent depuis la réserve les articles choisis via un écran. On y enregistre des revenus de 40 000 euros au mètre carré », annonce celui qui a choisi d’ajuster au mieux les stocks grâce à la RFID, un étiquetage généralisé dans tout le réseau d’ici fin 2018, début 2019. |
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6.3 - Revaloriser le rôle du vendeur
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La formation des vendeurs doit les doter de 3 types de compétences :
- Le conseil, qui fait appel à une compétence technique et une compétence comportementale
- La gestion des stocks (le client n'accepte plus le produit en rupture de stock)
- L'encaissement (le client n'accepte plus les files d'attente en magasin)
Le rôle du vendeur ne peut plus se limiter à la vente de "produits", mais devenir un véritable "personal shopper" (conseils personnalisés) et gérer sa communauté de clients sur les réseaux sociaux (communauty manager).
Dans le haut de gamme et le luxe, la vente personnalisée peut aller jusqu'à la prise de rendez-vous avec les meilleurs clients et l'organisation de présentation des nouvelles collections avec des manequins cabine.
Source fashionnetwork.com - 23 Octobre 2017 - Godfrey Deeny Value Retail et Bicester Village : le secret de la réussite selon Desirée Bollier Désirée Bollier : "Nous avons créé des modules de formation spécifiques avec l’École hôtelière de Lausanne, qui marient le retail et l’hôtellerie, et c’est un prérequis pour travailler chez nous. Nous venons de passer les trois mois de formation, avec 380 sessions pour toute l’équipe. Selon moi, les vendeurs ne devraient pas se voir comme des vendeurs, mais plutôt comme des majordomes et des concierges." |
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6.4 - Rémunérer le magasin en tant que showroom
Les magasins multimarques qui survivront à internet sont ceux qui joueront un rôle de showroom auprès des clients et créeront une communauté autour de leur point de vente dans leur ville. A l'exemple des concept stores, il feront la notoriété des nouvelles marques et devront être rémunérés pour cela.
Source fashionnetwork - 23 Juillet 2018 Pom multiplie les initiatives pour dynamiser ses magasins multimarques Caroline et Sophie Baron possèdent deux magasins multimarques "Pom" dans la rue Paradis de Marseille, l’un au 91, l’autre au 425. Renforcer les liens avec les clientes
Une offre sélective
« En premier lieu, nous leur apportons un regard juste sur le compromis prix-qualité. Si nous les connaissons bien, nous nous permettons de les conseiller un peu. Leur présence dans nos magasins leur permet d’aller démarcher d’autres magasins multimarques ou de grands magasins. Nous mettons à leur disposition tout notre réseau. De notre côté, ces griffes nous assurent une offre entrée de gamme de qualité, avec une image et un niveau de qualité créateur », précise Caroline Baron. L'échec de la boutique des Terrases du Port Source fashionnetwork - 2 Novembre 2014 Ouverte en Octobre 2014, la boutique des Terrasses du Port a fermé en 2016.
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6.5 - Promouvoir l'enseigne sur les réseaux sociaux
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VII - Revitaliser le centre commerçant des villes moyennes
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6.1 - Les propositions de l'association Centre-Ville en Mouvement
Source fashionnetwork - 5 Juin 2018 Le député Patrick Vignal, président de l'association Centre-Ville en Mouvement, prône 3 mesures :
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6.2 - Créer des foncières publiques pour préserver certains commerces de la spéculation immobilière
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Source : la Correspondance de l'Enseigne n° 1417 - 2 Avril 2018 Le rapport Mézard, rendu le 16 Mars, préconise de créer des foncières publiques pour acheter les murs des commerces de centre ville qui sont menacés de fermeture sous la pression de la spéculation immobilière. Bordeaux crée sa foncière immobilière publique Alain Juppé, le Maire de Bordeaux, a demandé à la SEM de réaliser une étude sur la création d'une foncière immobilière.
En 2008, la ville avait été une des premières à mettre en place un périmètre de sauvegarde du centre-ville, pour freiner la multiplication des agences bancaires et assurances qui porte préjudice aux principales rues commerçantes.
Nancy crée une Sem La Sem de Nancy regroupe des banques et des bailleurs sociaux La région Centre-Val projette de constituer une foncière publique |